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BONI YAYI PRÉSIDENT DU PARTI « LES DÉMOCRATES »,« C’est un choix discuté et adopté », dixit Abil Adegnika, 1er SAA du parti.

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BONI YAYI - ADEGNIKA ABIL
Depuis ce dimanche 15 octobre, l'arène politique béninoise a bougé. Auparavant Président d'honneur, l'ancien Président Boni Yayi prend les rênes de Les Démocrates au détour du premier congrès du parti tenu du 14 au 15 octobre à Parakou. Un changement qui fait parler plus d'un. Abil Adegnika, le premier Secrétaire Administratif adjoint du parti, affirme de son côté que c'est un choix dont ‘’les retombées seront très positives’’.
 
Les Démocrates et les élections générales de 2026 s'annoncent très rudes. L'ancien Président de la République Boni Yayi a pris la tête du parti de l'opposition. Et pendant que la plupart de l'opinion publique s'indigne, les protagonistes se réjouissent du changement survenu. Pour le premier Secrétaire Administratif adjoint Abil Adegnika, l'un des membres fondateurs du parti et participant à ce congrès, « c’est un choix discuté et adopté ». D'aucuns pensent que le député Éric Houndété devenu premier vice-président du parti, a été évincé par Boni Yayi. Le premier Secrétaire Administratif adjoint du parti postule le contraire et parle d’une décision plutôt consentie. « Les ambitions personnelles sont rangées de côté pour un combat démocratique qui passe par beaucoup de sacrifices », a-t-il fait savoir.
 
Pour lui, mettre Boni Yayi à la tête du parti fait partie d’ « une stratégie pour atteindre leurs objectifs politiques à l’horizon 2026 ». Et ce que ça va changer, le monde politique aura le temps de le constater d’ici peu. L'on peut déduire que la prise du lead du parti par l'ex-président de la République présage bon augure. Pour donc rassurer les militants, Adegnika affirme qu’ « un travail qualifié sera fait suivant un plan de travail bien défini et adopté » pour que le parti puisse connaître de très beaux jours prochainement.
 
Il pense que le parti Les Démocrates est conscient des attentes de ses militants et en tient compte : « Le peuple attend beaucoup de nous. On constitue l’espoir du peuple et pour rien au monde, on ne doit pas trahir cette confiance », a-t-il laissé entendre.

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