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Coopération Mali-Russie, Vladmir Poutine réitère son soutien à Assimi Goïta

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ASSINI GOITA ET VLADIMIR POUTINE

 

Le Mali et la Russie entretiennent des relations sincères. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, s’est entretenu au téléphone, mardi 10 octobre 2023, avec son homologue de la Russie, Vladimir Poutine. Selon la Présidence de la République du Mali, les deux chefs d’État ont évoqué, au cours de leur entretien téléphonique, la coopération dans les domaines économiques, sécuritaires et de lutte contre le terrorisme. 

 

Le président Goïta a déclaré sur son compte Twitter : « J’ai exprimé ma reconnaissance pour tout le soutien que la Russie apporte au Mali ». Admiratif du partenariat avec la Russie depuis l'accession du Mali à l'indépendance en 1960, lequel partenariat est basé sur des valeurs telles que la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, le respect de la souveraineté et la prise en compte des intérêts des populations dans les prises de décision, le colonel Assimi Goïta, a exprimé sa reconnaissance à son homologue russe. Le président Goïta a rappelé que l'invitation au deuxième Sommet Russie-Afrique en juillet 2023 avait été le résultat d'un appel téléphonique entre les deux dirigeants. Ils ont également exprimé leur conviction que la situation au Niger, où des militaires ont renversé le président Mohamed Bazoum en juillet, devait être résolue par des voies diplomatiques pour garantir la stabilité au Sahel. Cet entretien téléphonique a eu lieu à un moment où la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a adopté un discours apaisé mais ferme envers les nouvelles autorités nigériennes. Lors de son deuxième sommet extraordinaire le 10 août, la CEDEAO a ordonné le déploiement de la Force en attente pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger. Les gouvernements de transition du Burkina Faso et du Mali ont exprimé leur solidarité avec le peuple nigérien qui a choisi de prendre en main son destin et d'assumer sa souveraineté. Les Maliens et les Burkinabè ont averti que toute intervention militaire au Niger voisin serait considérée comme une déclaration commune de guerre. Pour appuyer cette position, les deux pays ont envoyé une délégation à Niamey le 7 août, dirigée par le ministre d'État, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. Le Burkina Faso et le Mali ont également adressé une lettre conjointe à la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Linda Thomas-Greenfield, appelant l'ONU à assumer sa responsabilité principale pour empêcher une action militaire contre un État souverain, dont les conséquences pourraient être imprévisibles.

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