Le cunnilingus est une pratique sexuelle orale consistant à stimuler les différentes parties intimes génitales de la femme avec la langue. Pour le socio-anthropologue Florent Eustache Hessou, une telle pratique a ses revers.
Exciter sa partenaire avec la langue lors d’une relation sexuelle. La pratique est de plus en plus en vogue de nos jours. Mais ce qu’il faut comprendre en s’y mettant, c’est qu’il y a des prix à payer. « Aujourd’hui, les jeunes qui voient du cunnilingus dans les films porno, ils doivent mettre leur langue là-bas, si vous faites ça, vous n’avez plus le « nodjè », c’est-à-dire le pouvoir du verbe », avertit Eustache Hessou, Docteur en socio-anthropologie de développement à l’université d’Abomey-Calavi.
Le sociologue soutient mordicus sa thèse par le fait que le sexe de la femme est selon lui « le siège de la sorcellerie » et c’est lui « qui donne la vie. Il y a des filles qui sont possédées et lorsqu’on les approche, on a des soucis à vie », a insisté le journaliste culturel dont la thèse de soutenance pour l’obtention du doctorat a porté sur le thème : « Représentations sociales de la sorcellerie (Azé) chez les fon du Sud-Bénin ».
Eustache Hessou estime que le pouvoir matriciel que détient la femme est divin. « Lorsque la femme est enceinte, elle partage sa respiration avec l’enfant. Elle partage tout avec l’enfant. Lorsque vous descendez du ventre de votre maman et que vous lui faites quelque chose et elle se fâche, vous avez des soucis. Quand elle dit que ça ne marchera pas pour vous, ça ne marchera jamais pour vous », a-t-il déclaré.
Il met au défi qui démontrerait le contraire, pour avoir pris le temps de vérifier ses hypothèses durant ses recherches. Recherches débouchées sur la soutenance, mercredi 10 novembre 2021, d’une thèse appréciée par un jury international et qui lui a valu la mention très honorable avec les félicitations du jury. Depuis lors, le nouveau Docteur fait objet de tous les commentaires sur les médias sociaux, étant donné que sa thèse porte sur un phénomène social très craint en Afrique : la sorcellerie.
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