Le Comité des femmes des syndicats du Bénin (Cofesyb), grâce à l’appui de l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, de l’Hôtellerie-Restauration, du Tabac, du Catering et des Branches Connexes (Uita-Bénin), a organisé le mardi 24 Octobre 2023, un séminaire national sur la violence basée sur le genre et la violence domestique auxquelles les travailleurs et les travailleuses sont confrontés. C’était à la Bourse du travail à Cotonou.
« Impacts de la violence basée sur le genre et de la violence domestique sur la vie des travailleurs et travailleuses ». C’est le thème du séminaire national de formation initié par le Cofesyb/Uita au profit de ses membres avec le soutien du Conasyb et de l’Uita-Bénin). Ce thème tire sa pertinence de la récurrence du phénomène de la violence basée sur le genre au Bénin. Pour Nouratou Gambia, présidente de la Cofesyb, la présente rencontre offre l’occasion aux participants qui sont les travailleurs des secteurs de l’Uita d’avoir accès à leurs droits fondamentaux à les exercer pour mettre fin à la discrimination et à l’exploitation liées au genre et pour obtenir des emplois durables dans des conditions de travail saines et sûres. Il s’agira également d’échanger et de valider le travail qui a été jusqu’ici sur la lutte contre la violence basée sur le genre. La présidente de la Cofesyb, Nouratou Gambia a pour clore ses propos, invité les travailleurs des secteurs de l’Uita à faire montre d’une attention particulière afin que les objectifs définis de ce séminaire soient atteints.
Pour le Coordonnateur de l’Uita-Bénin, Guillaume Tossa, le sujet objet de ce séminaire prend parfaitement en compte la politique de l’Uita en la matière en même temps qu’elle répond à une nécessité au plan local, national, régional et international. C’est pourquoi, il a félicité les responsables du Cofesyb-Uita pour la pertinence de son choix avant de remercier l’Uita, pour son soutien dans le cadre de la matérialisation de ce séminaire. Selon Guillaume Tossa, les violences exercées sur les femmes tant en milieu de travail ou dans d’autres domaines de la vie n’ont pas mille significations. « Elles sont tout simplement la résultante du Non-respect de la dignité humaine et l’humiliation », a-t-il précisé.
Dans sa détermination de finir avec la violence basée sur le genre et de la violence domestique sur la vie des travailleurs et travailleuses inverser la tendance, le secrétaire général des Nations Unies a sonné la grande mobilisation pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et des filles, en commençant par remettre en question la culture de la discrimination qui la perpétue. Mieux, à travers sa résolution 54/134 du 17 décembre 1999 et face à l’ampleur de la situation, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, tout en exhortant les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non-gouvernementales à sensibiliser sur le phénomène. « Nous continuerons à jouer notre partition en restant dans la vision de l’Uita afin que la femme dans notre pays et sous d’autres cieux s’émancipe et s’épanouisse », a conclu le Coordonnateur Guillaume Tossa. Deux communications entièrement animées par Béatrice Lima ont meublé la journée. Il s’agit de : « Violence sur le genre : Définition, caractéristiques, impacts socio-économiques et actions syndicales pour son éradication » et « Violence domestique : Définition, impacts psycho-sociaux, approches éducatives et coercitives ».
Laissez un commentaire