Sans nier les nombreuses oppositions qui ont émaillé le bon fonctionnement des activités et sessions parlementaires, le Président du parlement beninois Louis Gbèhounou Vlavonou à la faveur du dîner de presse tenu vendredi, a fait part des probables raisons avancées par certains parlementaires pour refuser le premier rapport.
Des reproches à dormir debout ont été faits par des parlementaires de l'opposition. " J'ai demandé qu'est ce que vous reprochez au rapport, on m'a dit que le jour de l'investiture, le président Djogbénou et le président Houndété étaient assis ensemble, et on est venu chercher Djogbénou pour l'amener devant en laissant Éric Houndété à sa place. Moi je n'étais pas là. C'est lorsque tout a été mis en place qu'on est venu me chercher. Comment vous voulez que je sois dans mon bureau et que j'ai connaissance que les deux étaient ensemble quelque part où je n'étais pas, où l'organisation a fait déplacer l'un et a laissé l'autre. Comment à partir de ce raisonnement, on peut dire que le rapport n'est pas bon." C'est ce qu'a expliqué le président Louis Vlavonou avant d'évoquer une deuxième situation qui a conforté des parlementaires a refusé le rapport. En ce qui concerne cette deuxième situation, le président clarifie que "On dit que ce n'est pas bon parce que ils n'ont pas été en mission.
Les organes des institutions sous régionales doivent fonctionner. Ce n'est parce qu'on a changé de parlement que la CEDEAO ne va pas fonctionner, l'Uémoa ne va pas fonctionner, alors qu'ils ont des réunions statutaires. Il y a des anciens députés qui étaient là et qui étaient de ces instances sous régionales et ils continuaient d'aller aux réunions. Je ne peux pas mettre main basse sur ça. Ils ont continué normalement pendant que les autres ne sont pas encore élus à ces instances là. Naturellement, il ne peut y avoir d'anciens députés élus de la mouvance qui allaient à ces réunions. J'en ai fait cas, mais on a trouvé que ce sont les députés de la mouvance qui vont en mission. Je voudrais bien rappeler le contexte dans lequel ça été fait pour vous dire que un parlement pluriel, nous en avons d'habitude. De la 4è législature à la 5è, jusqu'à la 6è, la 7è. Je ne vois pas encore une Assemblée nationale de gens durs. On a animé l'opposition pendant 10 ans.
Moi j'attends encore plus. L'ambiance est très bonne et chacun est dans son couloir, chacun joue son rôle dans le respect des lois de la République. Aujourd'hui, il y a eu la réforme du système partisan qui fait en sorte que lorsque vous êtes d'un parti donné, vous venez à l'Assemblée, c'est un seul groupe parlementaire. Si c'était hier, il y aura eu une vingtaine de groupe dans le même parti parce qu'il faut 9 et il faut faire des gymnastiques pour avoir des avantages. On a dépassé ça. Donc tout va bien. Je ne vois pas quel est le député de la mouvance ou de l'opposition qui dirait que ça ne va pas. Tout va bien, il n'y a pas de problème pour le fonctionnement, toutes les sessions se tiennent, il y a eu beaucoup de questions dans le cadre de la coordination de l'action gouvernementale ".
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