POSITIONNEMENT ÉCONOMIQUE D’ADJA-OUÈRÈ: Le Maire Cyrille Adegbola vend les potentialités agricoles au PAM

Deuxième commune plus vaste du département du Plateau en termes de superficie, Adja-Ouèrè est une commune essentiellement agricole. Grâce au leadership éclairé de Cyrille Adegbola, premier citoyen de cette municipalité, celle-ci a reçu en fin de semaine dernière, Ali Ouattara, le représentant résident du Programme alimentaire mondial (PAM). Cette visite fait suite à une audience accordée au maire de la commune d’Adja-Ouèrè au siège du programme alimentaire mondial à Cotonou dans la journée du 11 janvier 2024. Cette démarche s’aligne dans la vision du conseil communal de repositionner la commune dans tous les domaines et particulièrement dans le domaine de l’économie à travers ses potentiels non valorisés. La visite est marquée par plusieurs escales. Le sujet de discussion est la sécurité alimentaire et la valorisation des produits agricoles de la localité.

 

A la descente de la délégation du représentant pays du PAM dans le département du Plateau, elle est allée présenter ses civilités au préfet du Plateau, Valère Setonnougbo. Ensuite, une séance de travail s'est tenue à la mairie d’Adja-Ouèrè. Cette séance a mobilisé les producteurs agricoles, les cadres techniques de la mairie et les membres de la délégation de Ali Ouattara. Cap a été mis sur le site de transformation de gari ‘’Ireti mbè’’ de Adjelemide dans l’arrondissement de Oko-Akaré. Sur ce site, les femmes ont présenté leurs doléances. « Nous avons la capacité de produire en grande quantité et en bonne qualité dans des meilleures conditions, mais nous manquons d’appui financier pour satisfaire la demande. Nous espérons un meilleur traitement de nos doléances », a formulé Véronique Tevoedjre Le périple va continuer au complexe scolaire Ouignan Agbadodo  dans l’arrondissement de Tatonnonkon pour finir au marché d’Ikpinlè.

 

A chaque étape, Cyrille Adegbola n'a raté aucune occasion de vendre les potentialités de la commune au PAM à travers le représentant résident. On ne peut être une commune avec toutes ces potentialités et ne pouvoir en profiter, a fait remarquer le maire Cyrille Adegbola. « Nous nous sommes tournés vers le PAM pour qu' un regard  soit tourné vers la commune d’Adja- Ouèrè au cours des prochaines assises ».  La commune d’Adja-Ouèrè est riche de par sa grande capacité de production du maïs, du riz, du manioc, du gari, d'élevage avec une grande rizerie et bien d’autres. Le Programme Alimentaire Mondial serait un potentiel consommateur de ces produits surtout à travers la mise en œuvre du programme national alimentaire scolaire intégré (PNASI). Nous voudrions partager avec vous nos potentialités sur lesquelles nous travaillons. Le PAM est un bras opérationnel et technique de la mise en œuvre  des cantines scolaires. Le projet de cantine scolaire est un moyen de commercialisation des produits agricoles de la commune. Notre prière est que le gari soit intégré dans la base de données du PAM. Adja-Ouèrè pourra bénéficier de ce marché d’écoulement pour que les producteurs, par le truchement de la mairie, puissent trouver un interlocuteur direct avec le PAM » a souhaité le maire Cyrille Adegbola.

 

 

Au terme de cette tournée, le représentant résident est séduit par tout ce qu'il a vu dans la commune. Rien que des leviers pour booster l’économie locale et nationale. « Nous avons une très bonne impression de la visite faite ce jour au niveau de l’école. Nous avons trouvé une communauté qui est engagée avec un certain nombre de réalisations en place. Notamment le jardin scolaire, le jardin du groupement des femmes et également une pisciculture qui est sur place. C’est un ensemble qui permet une bonne mise en œuvre des activités des cantines scolaires. On est en train de discuter ensemble pour voir un peu quels sont les domaines d’intervention qu’on peut développer. Les cantines, c’est un tout. C’est aussi la question de l’agriculture, de l’élevage, d’hygiène, de l’assainissement, de la santé.

 

Il s’agit d’un ensemble. C’est  pour cette raison qu’on a parlé de PNASI. Le programme prend en compte plusieurs secteurs. Nous essayons  de voir l’accompagnement que nous pouvons faire dans chacun de ces secteurs  », a indiqué Ali Ouattara. Pour lui, cette visite ouvre les perspectives pour le renforcement de la chaîne de valeur agricole