Dans certains cercles politiques et milieux intellectuels, l’homme est traité de tous les noms d'oiseau, il est accusé à tort ou à raison de vouloir dérouler un plan machiavélique contre la démocratie béninoise acquise au prix d’âpres luttes. Tel un tas d’ordures, tous les commentaires et insinuations de toutes sortes sont jetés sur la tête du président Talon dont le tort est de rêver grand pour le Bénin. Et pourtant ?
Quel tort a-t-on de rêver grand pour son pays lorsqu'on accède à la magistrature suprême? 2024 sera-t- elle une année horrible pour le chantre de la rupture et du nouveau départ? Pour peu que nous fassions attention, les réponses à ces préoccupations se trouvent dans le fonctionnement quotidien de l’Etat et dans les différentes prises de position des acteurs politiques aussi bien de la mouvance que de l’opposition.
Le menu de l'actualité politique en cette nouvelle année est bien affriolant avec des faits politiques majeurs, qui sont venus montrer une fois encore l'importance que chaque acteur politique quelque soit sa coloration politique porte à la démocratie dont le socle reste et demeure la constitution. La loi fondamentale qui cimente les rapports entre les institutions de la République et les rapports entre les institutions et le peuple.
Deux faits majeurs sont intervenus au plan politique courant ce mois de mars.
Il s’agit de la révision de la loi constitutionnelle et la relecture du code électorale. Si la révision de la constitution a été rejetée par l’ensemble des acteurs politique, la relecture du code électoral a reçu l’assentiment de tous, quelques proportions gardées. Au sein du parti de l’opposition présent au parlement on soupçonne une machination tendant à endormir le peuple. ‘’Les reformes politiques sont à l’épreuve de la bonne foi du président Talon ’’commente un observateur et lecteur de l’univers politique béninoise.
Maintenir son système pendant longtemps.
C’est que pensent à tort ou à raison aussi bien les initiés que les non-initiés à la réflexion politique. Cette croyance populaire non fondée est sur pratiquement toutes les lèvres. Certaines langues font déjà des prophéties sur le président Talon et sa gouvernance. « Il ne veut pas quitter le pouvoir au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel », a fait observer un analyste politique proche de l’opposition. Un autre renverse les propos de ce dernier et affiche la bonne foi du président Talon. D’ailleurs le chef de l’Etat lui même, manifeste et clame à chaque fois qu’il ne ferait pas plus de deux mandats constitutionnels. Cette une erreur d’appréciation de penser que le Président Patrice Talon serait dans des manœuvres pour s’éterniser au pouvoir. Il y a-t-il un mal à vouloir penser et faire les choses autrement dans pays dont le développement était enlisé par des calculs politiciens. ? Le président Talon est victime de ses ambitions de développement pour son pays.
Il lui est reproché d’avoir compris qu’il faut oser des reformes dans tous les secteurs de la vie économiques de la nation et de vouloir changer les vieilles habitudes qui ont la peau dure. On lui reproche d’avoir compris qu’il faut inventer l’avenir du Bénin. Un avenir à décliner en plusieurs futurs possibles. En bon visionnaire, il a compris que les jérémiades et les lamentations ne verseront aucun baume adoucissant sur nos bobos. Talon a compris comme Emmanuel Kant que l’heure de nous-mêmes a sonné et que nous devons ceindre les reins et explorer les pistes d’un progrès profitable à tous. A suivre
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