L’agriculture étant le moteur de l’économie de plusieurs pays africains, elle nécessite d’être soutenue et promue davantage. C’est dans ce cadre que les USA et la Norvège, conscients du fait que la dynamique du secteur est portée par les opérateurs privés comme les petites agriculteurs et PME, ont convenu de travailler pour la mise sur pieds d’un fonds. Les deux pays prévoient donc de débourser une enveloppe de 70 millions $ pour ce fonds qui sera dédié à soutenir le développement du secteur en Afrique, principalement dans les pays où l’éradication de la faim reste problématique.
En effet, la nouvelle a été annoncée par Samantha Power, administratrice de l’USAID et Beathe Tvinnerein, ministre norvégienne du Développement internationnal, à la faveur de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient du 19 au 26 septembre à New York. De façon précise, ce fonds a pour objectif de soutenir les institutions financières en vue d’améliorer le financement commercial et de réduire les risques d’investissement dans les secteurs agricoles pays concernés. Cette initiative est prévue pour venir en aide à 500 petites et moyennes entreprises agricoles, 1,5 million de petites exploitants agricoles et accompagner la création de près de 60 000 emplois dans le secteur privé.
« Les agri-PME sont les plus grands employeurs et représentent le plus grand moteur économique de l’Afrique. Pourtant, trois agri-PME sur quatre n’ont pas accès au financement bancaire formel et sont trop grandes pour les prêts de microfinance qui sont généralement inférieurs à 1000$, ce qui crée un écart estimé à 100 milliards $ dans la demande de financement non satisfaite », nous fait comprendre le communiqué. C’est pour cela que les responsables veulent « atteindre un total de 200 millions $ pour le fonds, grâce aux contributions supplémentaires des donateurs ».
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