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UAC:Ouinsou Kossou Agbegbe Christ Arsène accède au grade de docteur en économie de développement

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Ouinsou Kossou Agbgbe Christ Arsène entouré de quelques membres de jury
 
 
Ouinsou Kossou Agbgbe Christ Arsène est désormais docteur en Science économique, spécialité économie de développement. Après plusieurs années de recherche il a planché ( date à l’École doctorale des sciences économiques et de gestion ED-SEG)
C'était devant un jury mixte et international. Un jury commis par note de service numéro 554-2023/UAC/SG/VR-RU/SA portant autorisation de soutenance de thèse de doctorat du 30 juin 2023 par le conseil scientifique du rectorat de l’université d’Abomey-Calavi a accepté le travail de l’impétrant.
Aux termes du minutieux du travail portant sur le thème : innovation et transformation structurelle en Afrique subsaharienne, le jury a décerné la mention honorable au chercheur.
Motif de satisfaction pour les parents, amis proches, étudiants et autres composantes présents à cette présentation de son travail. Le jury est composé du Professeur Agbodji Akoété Ega de l’Université de Lomé du Togo Président du jury. Il est assisté des rapporteurs, Tamokwe Piaptie Georges Bertrand, professeur titulaire Université Douala au Cameroun, Couchoro Mawuli Kodjovi, professeur titulaire de l’Université de Lomé au Togo, de Lanha B. Magloire, professeur titulaire à l’Université d'Abomey Calavi au Bénin et du Directeur de thèse Chabossou Augustin Foster Comlan, professeur titulaire à l’Université d'Abomey Calavi au Bénin.
 
Résumé :
 
La transformation de la structure des économies africaines est une question importante pour l’amélioration de leur niveau de développement. L’objectif général de cette thèse est d’analyser l’effet des innovations sur la transformation structurelle des pays de l’Afrique Subsaharienne. Spécifiquement, il s’agit d’analyser l’effet des innovations sur la transformation industrielle des pays de l’Afrique Subsaharienne ; d’évaluer l’effet des innovations sur le chômage dans les pays de l’Afrique Subsaharienne et d’analyser l’effet des innovations sur les inégalités de revenu dans les pays de l’Afrique Subsaharienne. Pour atteindre le premier objectif spécifique un modèle de panel dynamique est spécificité et estimé avec la Méthode des Moments Généralisés (GMM) en système. Pour atteindre le deuxième objectif spécifique nous avons spécifié un modèle à équations simultanées estimé avec la méthode des Triples Moindre Carré (TMC) et un modèle de panel dynamique estimé avec la méthode de GMM en système. Pour atteindre le troisième objectif, nous avons spécifié le modèle à effet de seuil à transition brutale, PTR, estimé avec la méthode des Moindres Carrés Séquentiels (MCS) et un modèle de panel dynamique estimé avec GMM en système. Ces différentes approches méthodologiques ont été appliquées sur les données de World Development Indicator (WDI) et de World Governance Indicator (WGI) observées respectivement sur la période 1991-2018 pour les 48 pays de l’Afrique Subsaharienne. Trois principaux résultats ont été obtenus. Le premier montre que les innovations favorisent l’industrialisation dans les pays de l’Afrique Subsaharienne.
 
Le second résultat montre que les innovations favorisent la réduction du chômage dans les pays de l’Afrique Subsaharienne. Le troisième résultat montre que l’effet des nouvelles technologies sur les inégalités du revenu dépend du niveau d’éducation ; les éducations primaire et secondaire réduisent les inégalités technologiques du revenu alors que celle supérieure les renforce. Ainsi, pour favoriser la transformation structurelle des pays de l’Afrique Subsaharienne, il est important que les Etats africains notamment ceux de l’Afrique Subsaharienne encouragent le développement des nouvelles technologies en finançant davantage les activités de la recherche. Il est aussi important que les Etats de l’Afrique Subsaharienne réorganisent le secteur de la recherche en liant les activités des centres de recherche au besoin des entreprises. Ceci permettra de booster le développement industriel et aussi de réduire le taux de chômage dans leurs économies. Pour une transformation structurelle inclusive, il est important que les Etats de l’Afrique Subsaharienne augmentent les investissements dans les éducations primaire et secondaire surtout.

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